Site non islamophobe ni musulmanophobe

Ce blog montre des vidéos et textes sur les rapports entre la doctrine de l'islam et le nazisme.
Montrer que la doctrine islamique a des éléments comparables à ceux de la doctrine nazie, ne doit en aucun cas être interprété comme une mise en cause des personnes nommées ou qui se nomment "musulmanes". Ce blog n'est ni islamophobe, ni musulmanophobe.
Si certains musulmans approuvent et appliquent les éléments des normes islamique, de la loi d'Allah, contraires aux droits humains, d'autres musulmans au contraire ne les approuvent pas et ne les appliquent pas. Les musulmans qui ne définissent pas les non musulmans comme "ennemis" ne sont en aucun cas des "ennemis", mais juste des personnes ayant une conception contradictoire d'une doctrine.
Les musulmans qui tentent de concilier droits humains et loi islamique se fourvoient dans une impasse, quelle que soit leur bonne volonté. Pour leur malheur et le nôtre, ils persistent à renforcer une barbarie qui pourtant leur fait horreur ... Il faut sortir de cette absurdité.
L'islam est une doctrine, elle doit être critiquée, contestée, le but de ce blog est de convaincre ceux qui ne le seraient pas encore de la barbarie des normes islamiques centrales, afin d'éviter que certains de ses adeptes ne persistent ou tombent dans cette barbarie.
C'est uniquement le carriérisme, l'affairisme et la cupidité de certains, toutes origines confondues, qui aujourd'hui s'opposent à cette prise de conscience, au moyen de l'escroquerie intellectuelle qui taxe de racisme ou d'essentialisme la critique de la doctrine islamique.

Jean-Pierre Lledo

On continuera à massacrer les Juifs en Europe parce que ''la passion génocidaire'' (livre de Georges Bensoussan) n'y est pas une folie passagère, mais inscrite dans son patrimoine culturel et religieux même, dont on s'est bien gardé jusqu'à présent d'en faire l'inventaire critique et surtout la totale épuration. 
Et dans le monde arabo-musulman, on continuera de haïr le Juif et de vouloir l'occire, tant que ses théologues, et son intelligentsia ne s'attèleront pas à la même tâche, car pareillement la judéophobie (''Prêcheurs de haine'' de Taguieff) est inscrite profondément dans le patrimoine culturel musulman : on ne traite pas impunément les Juifs de ''singes'' et de ''cochons'' à longueur de siècles, et à longueur de pages, dans les trois textes les plus sacrés de la tradition islamique, le Coran, les Hadiths, et la Sira... On n'égorge pas impunément 600 à 900 Juifs, ''hommes en âge de se raser'', par la main du chef de guerre prophète Mohammed lui-même (le massacre de la tribu des Banu Qurayza est sobrement évoqué dans le Coran, mais avec un luxe de détails dans la Sira)...




Cinéaste d'Algérie, essayiste
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En Europe, on peut à nouveau tuer tranquillement des juifs

Publication: 10/06/2014 16h25
C'est un constat, pas une appréciation. Bruxelles n'a pas été élue par hasard, par le criminel et l'organisation dont il dépend. C'est la capitale de l'Europe ! Ce crime, spectaculaire, scelle l'union de l'Europe et de l'islamisme, comme le meurtre des juifs dans les années 30 et 40 avait scellé l'union de l'Europe et du nazisme.

Hitler annonça son projet presque 20 ans avant de passer à l'acte. Fut-il arrêté préventivement ? Non ! Fut-il même entravé, alors qu'il le mettait tranquillement en œuvre ? Nullement ! L'Europe, l'ancienne, collabora ! Quant à la nouvelle, outre-Atlantique, ignorait-elle ce qui se tramait dans les camps de la mort? Pas du tout! Bombarder les lignes de chemins de fer eut sauvé des millions de juifs. Le firent-ils? Que nenni!
Tout comme le nazisme, l'islamisme est un totalitarisme. Bien plus dangereux d'ailleurs, car il puise son inspiration dans une religion qui a un milliard d'adeptes. Il nourrit le même rêve fou de conquérir le monde. Et tout comme le nazisme, en préliminaire, de détruire les juifs. C'est-à-dire aujourd'hui Israël, où comme hier en Europe, se trouvent à nouveau 6 millions d'autres juifs, et même un peu plus...
L'expérience nazie a-t-elle servi au moins à se prémunir vis-à-vis d'autres semblables tentatives? L'islamisme, comme idéologie, a-t-il été condamné et combattu, au moins à titre préventif? Non et non! L'Iran a-t-elle été exclue de l'ONU pour avoir menacé de rayer de la carte Israël? Le Hamas qui a inscrit dans sa Charte fondatrice l'objectif de reconquérir toute ''la Palestine'', et conformément à l'eschatologie musulmane, de tuer les juifs jusqu'aux derniers, a-t-il été prié de la modifier pour obtenir le soutien de l'Europe et de l'Amérique? Non, toujours non! L'Europe sans la moindre garantie s'est précipitée (à Munich, allais-je écrire) pour adouber le nouveau gouvernement palestinien dit ''d'union nationale'' ou encore ''technocratique'', et le Hamas, d'un coup de baguette magique est redevenu légitime!
Ce qui donc a été possible hier, est encore possible aujourd'hui. L'idéologie criminelle n'est pas stigmatisée comme telle. Et les différentes étapes du passage à l'acte, qui précède la solution finale, non plus: on peut insulter, cogner, tuer un juif, menacer, boycotter, bombarder Israël. Et même l'effacer - en attendant- des cartes de géographie, dans les écoles de Mahmoud Abbas, sans parler de celles de Gaza, et sans parler des armoiries du Fatah et de l'OLP, sans parler de ces jingles de la TV de l'Autorité palestinienne où le nom des villes israéliennes font partie de la ''Palestine'', de Tel Aviv à Jéricho! Sans que tout cela n'émeuve le Consulat français de Jérusalem, qui a pourtant reçu officiellement la mission du Quai d'Orsay de représenter diplomatiquement la France en ''Palestine''. Pas plus d'ailleurs qu'il ne fut ému de la quenelle, ce signe rassembleur de la nouvelle judéophobie planétaire, ostensiblement exhibée par un artiste palestinien accueilli, avec d'autres, dans ses locaux, et dont la photo n'a même pas été dissimulée...
Cette jonction de l'islamisme et du nazisme n'est d'ailleurs pas une nouveauté. Le fondateur du panislamisme et du panarabisme, n'était autre, que le grand Muphti de Jérusalem qui dut son titre à l'Angleterre mandataire, dès les années 20. Et est-ce un hasard s'il se retrouva immédiatement aux côtés d'Hitler, à Berlin, prônant par la parole et le glaive, la destruction des juifs? De tous les juifs. Allant même jusqu'à reprocher à Ribbentrop de ne s'être occupé que des juifs d'Europe! Amin El Husseini avait sa place, toute sa place, au Tribunal de Nuremberg, en tant que grand criminel de guerre. Par quelle grâce y échappa-t-il ? Mais par la grâce de l'Europe, pardi ! Et notamment de la Grande-Bretagne, et de la France de De Gaulle qui l'hébergea luxueusement puis le laissa s'en retourner tranquillement au Moyen-Orient où pullulaient déjà les officiers nazis, arborant de nouveaux patronymes arabes, recyclés dans la propagande anti-israélienne, puis dans ''la juste-cause-du-peuple-palestinien''.
Les descendants politiques et généalogiques d'Amin El Husseini, lequel juste avant sa mort tint à déclarer qu'il partait tranquille puisque ''5 millions de Juifs'' étaient partis en fumée, l'ont-ils condamné, banni de leur Panthéon ? Jamais ! Ni Mahmoud Abbas. Ni hier Yasser Arafat qui s'enorgueillit même d'en être le petit neveu. Ni aujourd'hui Leïla Shahid, de la même famille des Hussein (famille d'Arabie, gardienne de la Mecque), et ''ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union européenne''... Tiens, à Bruxelles ! Cette ambassadrice a-t-elle élevée sa voix pour défendre le Professeur Mohammed Dajani de l'Université palestinienne El Qods, attaqué de toutes parts pour avoir accompagné en Mars un groupe d'étudiants palestiniens à Auschwitz, et qui ces jours-ci vient d'être obligé de démissionner, démission aussitôt acceptée par le président sortant Sari Nusseibeh, et par son successeur Imad Abu Kishek ? Non, trois fois non !
L'Europe et l'Amérique qui s'émeuvent dès que les partis populistes dépassent le score de 20%, ont-ils de leurs côtés exigé la critique de l'héritage nazi des leaders palestiniens et arabes ? A ce stade, vous devinez tout seul.
C'est donc un constat, l'Europe fait bon ménage aujourd'hui avec l'islamisme, comme hier avec le nazisme. Chassés d'Afrique du Nord et récemment d'Egypte par les armées locales, les islamistes, accueillis à bras ouvert, ont élu domicile dans toute l'Europe, de la Suède à l'Espagne... DANS TOUTE L'EUROPE, occidentale et démocratique ! Dans les années 90, les intellectuels, artistes et démocrates algériens massacrés par les milices du GIA dénoncèrent cette complicité de l'Europe, l'ancienne et la nouvelle, outre-atlantique. Qui les écouta ? Les journalistes des grands titres français ''de gauche'' les qualifièrent aussitôt de ''suppôts du pouvoir''.
La conclusion logique est donc qu'en Europe, on continuera à massacrer des Juifs. Autant le savoir ! Et ce, quelles que soient les déclarations de ministres de l'intérieur. Minables, puisque tant pour Merah que pour Nemmouche, ils ont été pris en flagrant délit de faute professionnelle. Fichés comme de dangereux terroristes, on les laisse évoluer à loisir d'un pays à l'autre de cette Europe jusqu'à ce qu'ils atteignent leurs cibles.
Mais peut-on même parler de ''faute'' lorsque l'idéologie qui les nourrit, l'islamisme, n'est même pas déclarée hors-la-loi ? A peine, une négligence ! Eventuellement on changera le patron de la police, ou même le ministre...
On continuera à massacrer les Juifs en Europe parce que ''la passion génocidaire'' (livre de Georges Bensoussan) n'y est pas une folie passagère, mais inscrite dans son patrimoine culturel et religieux même, dont on s'est bien gardé jusqu'à présent d'en faire l'inventaire critique et surtout la totale épuration. 
Et dans le monde arabo-musulman, on continuera de haïr le Juif et de vouloir l'occire, tant que ses théologues, et son intelligentsia ne s'attèleront pas à la même tâche, car pareillement la judéophobie (''Prêcheurs de haine'' de Taguieff) est inscrite profondément dans le patrimoine culturel musulman : on ne traite pas impunément les Juifs de ''singes'' et de ''cochons'' à longueur de siècles, et à longueur de pages, dans les trois textes les plus sacrés de la tradition islamique, le Coran, les Hadiths, et la Sira... On n'égorge pas impunément 600 à 900 Juifs, ''hommes en âge de se raser'', par la main du chef de guerre prophète Mohammed lui-même (le massacre de la tribu des Banu Qurayza est sobrement évoqué dans le Coran, mais avec un luxe de détails dans la Sira)...
On continuera à massacrer des Juifs, car à ces raisons relevant aujourd'hui quasiment de l'imaginaire et de la symbolique, s'ajoutent des raisons aggravantes, historiques, politiques, économiques, géostratégiques. Et on peut même se demander si cette étrange permissivité vis-à-vis des islamistes, en Europe même, l'ancienne et la nouvelle, ne viserait pas à leur faire accomplir le travail... par délégation, si je puis dire. Comme hier avec les nazis.
Il est d'ailleurs encore plus étrange que certains Juifs ne se soient pas encore aperçus que depuis Camus la peste avait, sinon changé de couleur, du moins pris une nouvelle teinte...
Le monde aujourd'hui, comme hier l'Europe, rêve d'unité, et n'a de cesse d'y advenir. Aujourd'hui avec le monde arabe, (''Eurabia'' de Bat Yé'Or). D'où toutes les opérations, notamment ''culturelles'', autour de la ''Méditerranée''. Et hier comme aujourd'hui, les Juifs/ Israël, sont vécus comme des empêcheurs d'unité. Qui n'a pas lu Jean-Claude Milner doit se précipiter sur les ''Penchants criminels de l'Europe démocratique''. Il y produit, magistralement, la démonstration que l'Europe n'a pu réaliser son unité qu'une fois la solution finale achevée, et que de ce point de vue c'était bien Hitler et le nazisme qui avait vaincu, puisque tel était leur principal objectif.
Non, Bruxelles n'a pas été choisi par hasard.
Mais bien parce qu'elle est la capitale de ces Etats Unis d'Europe, ce nouvel Empire qui a les ''Frontières d'Auschwitz'' (livre essentiel de Shmuel Trigano) bâti sur un vaste cimetière, et encore c'est beaucoup dire, puisque l'invention du four crématoire a même économisé l'espace ''vital''. Et aussi, parce qu'à ce titre, elle se veut aujourd'hui le fer de lance de la culpabilisation d'Israël par rapport au ''problème palestinien''.
Or, le ''problème palestinien'' est né d'une multitude de refus arabes que les Juifs puissent aussi s'autodéterminer sur une partie de leur terre historique, et même seulement sur un dixième de ce qui devait initialement leur revenir selon le Traité de San Rémo de 1922. Le Muphti de Jérusalem, toujours le même, Amin el Husseini, refusa toutes les propositions que lui fit Ben Gourion lors de très longues négociations secrètes dont l'échec se conclut à Londres en 1939, y compris celle d'une Fédération de trois pays souverains issus de la Palestine mandataire (le troisième pays étant la Transjordanie déjà offerte en 1921 par les Anglais à l'Emir Abdallah, un autre Hussein de la même famille d'Arabie gardienne de la Mecque, devenu en 1946 Jordanie, où vivent aujourd'hui 80% de ''Palestiniens'').
Tout le monde sait que la décision de l'ONU (Novembre 1947), de partager ce qui restait de cette Palestine mandataire, entre un ''Etat juif'' et un ''Etat arabe'', fut refusé par les Arabes, tant de ''Palestine'' que des pays avoisinants, se jetant aussitôt sur les Juifs, avec leurs milices puis leurs armées, et plus encore après la naissance de l'Etat d'Israël en Mai 48, avec un seul objectif déclaré : bouter les Juifs hors de Palestine !
C'est-à-dire hors de leur contrée historique, la Judée, que les Romains baptisèrent ''Palestine'', du nom de leurs pires ennemis, les Philistins...!
Mais peu de gens savent que les pays arabes refusèrent aussi la solution préconisée par une minorité de pays (Yougoslavie, Inde, etc...) de créer un Etat fédéral judéo-arabe. Les Arabo-musulmans, de Palestine et d'ailleurs, n'acceptèrent jamais qu'après 13 siècles de dhimmitude, d'obligation à porter des vêtements distinctifs et notamment la rouelle jaune, de persécutions, et d'humiliations les plus innommables, les Juifs puissent soudain prétendre s'émanciper et redevenir souverains. Et encore moins, réussir. Quelle insolence ! (Une si longue présence, ou Comment le monde arabe a perdu ses Juifs, Nathan Weinstock).
Et Weinstock insiste, il dit bien les Juifs, et non les ''sionistes'', car au 20e siècle, les premiers Juifs à se faire égorger, que ce soit en 1921 à Jérusalem, ou en 1929 à Hébron (''Le Juifs errant'', d'Albert Londres), ne furent pas des ''sionistes'', mais de bons vieux Juifs orthodoxes, habitués à l'antique dhimmitude, prêts à continuer cette vie d'inférieurs, et antisionistes pour cette raison autant que pour des raisons religieuses . Ce que l'ambassadrice Leïla Shahid a l'air d'ignorer, puisque partie au Salon du livre de Casablanca pour se faire le porte parole d'un livre qui célèbre les bonnes relations entre juifs et musulmans dans le monde islamique (sous la direction de Meddeb et de Stora, qui ne sont ni l'un ni l'autre des spécialistes de l'histoire juive, ou judéo-arabe !), elle ose dire droit dans l'œil de la caméra, que les Juifs n'y eurent jamais à se plaindre d'aucune violence ! Et ce à quelques mètres de livres tous plus antijuifs les uns que les autres, de ''Mein Kampf'' aux ''Protocoles des Sages de Sion'', édités dans tous les pays arabes, dans un Salon du livre dénoncé par sa virulence antijuive, y compris dans la presse française de ''gauche'', mais que l'ambassadrice n'a pas remarqués !
Alors oui, tant que l'Europe, l'ancienne et la nouvelle, ne sera pas en mesure de rappeler aux Arabo-musulmans de Palestine, et d'ailleurs, qu'il est la cause essentielle de son propre malheur, de sa Naqba, de sa ''catastrophe'' et que le peuple juif est pleinement légitime en Israël, parce qu'il a des droits que chaque pierre profère, on continuera d'y massacrer des Juifs. Est-elle en mesure de le faire?
J'en doute, puisque l'UNESCO elle-même cédant à la pression de son ''groupe arabe'' annula l'Exposition ''3500 d'histoire juive'' qui devait se tenir en janvier dernier à Paris, autre capitale, culturelle, de l'Europe, ancienne et nouvelle... ! Annulation scandaleuse qu'à ma connaissance seuls les Juifs dénoncèrent, et qui à cause de cela fut transformée en ''report'' de quelques mois (inauguration, le 11 juin prochain, c'est-à-dire dans cette période idéale d'examens et de préparation aux vacances).
Et j'en douterai tant qu'en un temps où tous les mouvements de libération nationale du monde sont portés aux nues, l'on puisse impunément en agonir un seul, comme par hasard celui du peuple juif, le sionisme, portant ainsi atteinte à la dignité non plus d'un homme, mais de tout un peuple.
Alors pour Nasser, Ben Bella, Khadafi, Saddam Hussein, Arafat, ce serait le paradis? Et pour Ben Gourion, l'enfer?
Non, l'Europe n'est décidément pas engagée dans cette voie de la vérité historique, puisqu'en France par exemple, la TV n'invite jamais Taguief, Milner, Weinstock, Bat Ye Or ou Trigano, mais Ramadan, Ramadan, toujours Ramadan !
Et tant qu'elle ne proclamera pas hors la loi l'islamisme et l'anti-sionisme, on continuera d'y assassiner des Juifs, parce que Juifs.
Ne pas vouloir comprendre cela, et ne pas exiger du monde arabo-musulman, comme PREALABLE qu'il reconnaisse solennellement les droits du peuple juif à un Etat souverain où il ne soit pas minoritaire et où il puisse s'autodéterminer - ce qui est à proprement parler la définition du sionisme - c'est vouloir forcer Israël à signer un nouveau Traité de Houdeïbya (signé par le prophète chef de guerre Mohammed pour 10 ans, et remis en cause une année après, lorsqu'il se renforça militairement).
En effet, rappelons que le monde arabe représenté par la Ligue arabe, puis à partir de 1964, le mouvement national palestinien, ont longtemps refusé de reconnaitre l'existence même d'Israël. Arafat, et aujourd'hui Mahmoud Abbas y ont été forcés. Et lorsque ce dernier, aujourd'hui, refuse de reconnaitre précisément Israël comme l'Etat du peuple juif, qu'est-ce à dire, sinon qu'il accepte Israël provisoirement, faute de mieux comme un fait, accompli mais réversible, comme une sorte de Traité de Houdeïbya. 
La confirmation vient d'ailleurs de tomber : le porte-parole Hamas du nouveau gouvernement palestinien, Al Ghussein, révèle que lorsque M. Abbas dit reconnaitre Israël : 'These words are meant to trick the Americans' ("Ces mots sont destinés à tromper les Américains").
Enfin, le Hamas affirme toujours dans sa Charte que son but est de faire disparaitre Israël (Art 11): ''La Palestine est une terre islamique waqf pour toutes les générations de musulmans jusqu'au jour de la résurrection''). Et l'Europe, l'ancienne et la nouvelle, n'ont même pas posé pour condition au nouveau gouvernement palestinien d'union nationale, la suppression de cet article, et de bien d'autres...
L'Europe, la nouvelle et l'ancienne, veut s'unir au monde arabo-musulman, nonobstant le fait que la Déclaration des '' Droits de l'Homme en Islam'' adoptée par les 57 pays de l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) contredit totalement la Déclaration universelle de l'ONU. Et manifestement, tels hier les Juifs en Europe, Israël aujourd'hui est le gêneur de cette ré-union de l'Occident et de l'Orient au goût municho-gazaoui.
N'ayant pu imposer les Frères musulmans dans les années 90 au peuple d'Algérie, et plus récemment aux autres peuples du Maghreb et d'Egypte, on voudrait aujourd'hui les imposer au peuple d'Israël par leur branche palestinienne, c'est-à-dire le Hamas. Menacé et mis sur la défensive par le Général Sissi, récemment devenu le président d'Egypte, le voilà à nouveau remis en scène et prêt à resservir. 
Comment alors ne pas voir que la conclusion logique est qu'en Europe, on continuera à massacrer des Juifs ? Non parce qu'un loup solitaire aurait perdu le chemin de sa forêt. Mais pour des raisons structurelles. Parce que comme le dit Benjamin Murmelstein dans le dernier film de Lanzman8, lorsque l'on déboise, le climat change. Et le climat a certes bien changé. En Europe comme dans le monde arabo-musulman où l'on a aussi beaucoup déboisé, complètement même, puisqu'en quelques années, il s'est vidé de tous ses Juifs. Un million de Juifs ! Eux du moins eurent le choix entre la valise ou le cercueil. 
Oui sans aucun doute, en Europe, on continuera à massacrer des Juifs. Autant le savoir.
Surtout, autant que les principaux concernés le sachent ! Y compris ceux qui n'ayant rien appris de l'histoire, pensent qu'être anti-sionistes ou anti-israéliens pourrait les préserver.
Le rêve d'effacer Israël n'a pas disparu. Au contraire il est le plus grand rêve du monde arabo-musulman, comme le reconnaissent, courageusement, même certains intellectuels arabes du Moyen Orient9. 
Bien avant l'Iran, Ben Bella, qui fut le premier président de cette république algérienne dont je fus le citoyen, avait déjà préconisé, dans les années 80, la bombe atomique pour rayer Israël de la carte. Effacement ainsi justifié : ''Israël est un véritable cancer greffé sur le monde arabe... Ce que nous voulons, nous autres Arabes, c'est être. Or nous ne pouvons être que si l'autre n'est pas. '' .10
Et s'il n'y aura pas de Shoah-bis, on ne le devra pas à l'Europe. Ni à l'ancienne, ni à la nouvelle. Ni encore aux alter-Juifs. Mais à l'existence même d'Israël et à la volonté du peuple juif de ne plus rétrocéder à quiconque son devoir d'autogestion et d'autodéfense.
Et n'en déplaise à feu Ben Bella, ses adeptes et disciples devront se trouver une autre manière d'exister.
Jean-Pierre Lledo est l'auteur de deux livres publiés récemment : 
- La Révolution démocratique dans le Monde arabe/ Ah si c'était vrai !
- Le Monde arabe face à ses démons/ Nation, Islam, et Juif

L’islam n’a rien à envier au nazisme

http://www.blog.sami-aldeeb.com/2014/08/13/sami-aldeeb-discussion-sans-concession-lislam-na-rien-a-envier-au-nazisme/


Sami Aldeeb – Discussion sans concession: L’islam n’a rien à envier au nazisme
 Minorités, Sharia, Terrorisme, Violence Add comments
août132014

A la suite de la publication sur facebook de l’article de Riposte laïque
L’islam est une saloperie soutenue par des salauds traitres et collabos
une discussion s’est engagée avec un certain Derdaz Wahid. Je vous la redonne sans retouches

Derdaz Wahid « riposte laique » est un mouvement raciste cher ami, ça m’étonne que tu sois dupe a ce point!!
si c’etais juste une histoire de critique ou un blaspheme c pas un probleme, mais le plus dangereux c’est qu’elle stigmatise systématiquement une communauté religieuse!! et c exactement ce qui c passé avec les juifs dans les annees 30!

Sami Aldeeb Cher Derdaz Wahid riposte laïque n’est pas un mouvement raciste, mais un mouvement islamophobe dans le sens qu’il a peur de l’islam. Lorsqu’on voit ce qui se passe en Irak et ailleurs comment ne pas en avoir peur? Je vous invite à lire mon article: http://www.blog.sami-aldeeb.com/?p=13761

Derdaz Wahid la judeophobie mene a l’antisemitisme comme l’islamophobie mene a la haine des musulmans, c exactement la meme chose!

Sami Aldeeb Cher Derdaz Wahid toute norme criminelle doit être dénoncée. C’est le cas des normes nazies, et c’est aussi le cas des normes sionistes ou des normes chrétiennes du temps de l’inquisitiion. Il en est de même des normes musulmanes. Je suppose que vous refusez de critiquer la lapidation, la mise à mort de l’apostat qui quitte l’islam et le messacre des Yazidis en Irak par peur de stigmatiser la communauté musulmane…

Derdaz Wahid c pour ça que je précise toujours mes propos, je dit jamais par exemple « les musulmans » ou « l’islam », parce que deja il n y a pas un seul islam et quand on parle de radicaux wahhabites takfiristes il faut le preciser, ça sert a rien de dire islam, parce que un soufi indien qui passe ses journées a chanter des chansons d’amour, il se dit aussi musulman et se reclame d’une religion qui s’appelle « islam ».

Sami Aldeeb les radicaux wahhabistes takfiristes se disent aussi musulmans et suivre le vrai islam, et vous trancheraient le cou parce qu’ils vous considéreraient un mauvais musulman si vous êtes contre la lapidation.

Derdaz Wahid Sami Aldeeb ; je suis catégoriquement contre toute application de la charia. l’islam pour moi c’est avant tout une culture pas des lois.

Sami Aldeeb Les normes que je dénonce dans mon article font partie intégrante de l’islam… on ne peut donc dissocier l’islam de ces normes. Savez-vous que le Conseil des ministres de la justice ont adopté une loi à l’unanimité prévoyant la mise à mort de l’apostat, la lapidation, l’amputation de la main du voleur et la loi du talion (oeil pour oeil) et cette loi se trouve sur le site de la Ligue arabehttp://www.carjj.org/node/237. Savez-vous que la Ligue arabe n’a pas condamné les crimes commis en Irak contre les minorités non-musulmanes? Pourquoi? Parce que ces crimes sont conformes à l’islam.
 L’islam n’est pas seulement le couscous royal, mais c’est surtout les normes islamiques criminelles qui font partie intégrante de l’islam. Si vous refusez d’appliquer les normes islamiques, c’est à votre honneur. Mais nous avons le droit aussi de critiquer ces normes qui font partie de l’islam. Ne nous refusez pas ce droit par peur de stigmatiser une communauté.

Derdaz Wahid la plupart de ses normes viennent du judaisme, alors c quoi la différence? il faut juste éliminer ces normes qui ne sont pas adapter a notre époque et c tout, mais donner l’impression que c l’islam (globalement) qui est le danger, je pense pas que les musulmans vont l’apprécier! moi je pense que c une question de temps, l’islam auras sont vatican2 tot ou tard. regardez la tunisie par exemple…qui aurait cru que ennahdha accepteras la liberté de culte et de conscience? je suis pour un nettoyage de l’islam mais pas pour l’éradication (qui est impossible), et malheureusement les « riposte laique » « front national » donne l’impression qu’ils veulent l’éradication.

Sami Aldeeb J’ai toujours dit que le Coran a été écrit par un rabbin étourdi. Je ne demande pas mieux que d’éliminer les normes criminelles qui se trouvent dans le Coran. Et ces normes font partie intégrante de l’islam. le jour où elles disparaîtront, je vous donnerai raison. Mais ne nous empêchez pas de dire que le Coran est un livre comportant des normes criminelles tant que ces normes y existent

Derdaz Wahid bien sur que le Coran est un livre comportant des normes criminelles, comme tout les livres de l’epoque, mais déjà éviter d’enseigner ces versets au enfants a l’école c deja pas mal (comme au maroc), les musulmans sortent d’une grande dépression qui est la chute de l’empire califale et ça va prendre du temps pour qu’ils comprennent que le temps des religions c fini, place a la raison! je suis confiant de ce coté là!

Sami Aldeeb Cher Derdaz Wahid, Hitler s’est inspiré de la Bible pour établir ses lois racistes. Est-ce une raison pour refuser la critique du nazisme pour ne pas stigmatiser les allemands? Pour changer les normes religieuses il faut commencer par les qualifier de normes criminelles. Sans cela pourquoi les changer?

Derdaz Wahid mais les allemands n’etais pas tous des nazis!, le nazisme n’est pas une religion, ce qui est difficile avec les textes religieux c la sacralisation, c a dire que meme si tout le monde reconnais qu’il y a des faute de grammaires dans le coran, personne n’ose les corriger!! la bible existe toujours avec les memes textes mais qu’est ce qui a fait que les mentalités ont changer? l’interprétation. avec le coran je pense que si l’dee de « likolli zaman wa makan » tombe, on auras de bon resultats.
Sami Aldeeb le nazisme ne diffère en rien de l’islam. Voyez ce que dit ce cheikh https://www.youtube.com/watch?v=ecLo1cjQUs8

Derdaz Wahid Sami Aldeeb ; c un peu exagérer quand meme monsieur aldeeb! il y a de tout dans l’islam, ne serais ce que le faite qu’il sois la premiere religion qui a reconnue 5 autres religion a une epoque ou tout etais uniformisé et totalitaire!! je pense pas que l’islam a inciter a l’exterminations de qui que se sois! vous allez me dire les hadiths mais les hadiths ne sont pas tous verifié ni le coran d’ailleurs, moi il me suffit l’existence de ces populations jusqu’a la naissance du wahabisme qui est la doctrine la plus dangereuse que l’islam des grands parents. si vous me dite wahhabisme nazisme je peut accepter. les daech et al nosra qaida et co, sont bien pire!

Sami Aldeeb Derdaz Wahid, avez-vous entendu la vidéo? quelle est la différence entre ce que dit ce cheikh en se basant sur les sources islamiques et la position nazie à l’égard des juifs. Quelle différence entre le massacre de Yazidis sur la base des normes coraniques et les massacres des juifs par les nazis sur la base des lois raciales? L’islam sur ce plan n’a rien à envier au nazisme. https://www.youtube.com/watch?v=IJCIWHCicGM

Derdaz Wahid je peut faire la meme video avec les versets pro-juifs et hadiths pro-juifs, c pour ça que je vous dit qu’il y a de tout dans l’islam, le probleme c’est les choix!! ce cheikh ya3qoub wahhabite je le connais il est payé pour propager cette doctrine wahhabite en egypte, mais si j’étais devant lui par exemple je pourrais lui sortir au moins un verset et un hadith qui contredit ses propos!

Sami Aldeeb je ne m’opposerai pas à cela. j’ai déjà dit que la bible a inspiré les lois nazies comme elle a inspiré le Coran

Derdaz Wahid prenant en compte le contexte historique, qu’est ce que vous pensez de la « constitution de medine »?http://fr.wikipedia.org/wiki/Constitution_de_M%C3%A9dine

Sami Aldeeb Cette constitution a été établie tant que Mahomet était faible. Ensuite est venue la sourate de la Taouba, chapitre 9 (113 dans l’ordre chrobologique) qui est un vériable texte criminel. Vous pouvez aussi citer le Coran mecquois qui reste un texte digeste et acceptable, contrairement au Coran médinois (un tiers du Coran) qui est un texte détestable. Raison pour laquelle le penseur soudanais Mahmoud Muhammad Taha a souhaité abandonner le Coran médinois et ne retenir que le Coran mecquois… mais il a été pendu sur instigation de l’Azhar.


from a speech delivered by Egyptian cleric Muhammad Hussein Yaqub, which aired on Al-Rahma TV on January 17, 2009, and translated by MEMRI-TV



http://youtu.be/kzlzDXWWRdM

L’ISLAM N’EST PAS APPARENTÉ AU NAZISME, IL EN SERAIT LE GÉNITEUR




L’ISLAM N’EST PAS APPARENTÉ AU NAZISME, IL EN SERAIT LE GÉNITEUR

L’islam a toutes les caractéristiques d’une idéologie politique. Plutôt que d’établir un parallèle entre lui et les religions monothéistes il serait plus opportun et judicieux de rechercher les liens de parenté avec les idéologies fascistes totalitaires du type le nazisme.
En effet, on se demande même si Hitler ne s’était pas inspiré du Coran pour consigner ses monstruosités dans Mein Kampf tellement les deux idéologies sont quasi-identiques et les accointances sont troublantes.
Il n’est pas exagéré de se demander si le nazisme n’est pas le produit de l’islam. Il s’est inscrit dans la continuité de l’enseigment mahométan. De toutes les idéologies politiquesn c’est le nazisme qui mis le plus en valeur les idées prônées par le fondateur de la doctrine islamique. Il a appliqué à la lettre le message de Mohamet notamment en ce qui concerne la Solution Finale qui porte sur l’extermination du juif et de tout ce qui est dfférent de soi, sur la négation de la vie, du sens du sacrifice, le racialisme, le suprématisme, l’asservissement, la purification, la pureté du sang ou de la foi fondatrices de nationalité mais également dans le mode d’organisation politique de l’Etat ( Califat, Reich) articulé autour du guide suprême messianique (calife, führer), un pouvoir dictatorial absolu et liberticide et une cité idéale raciste, purifiée des non-aryens dans un cas et de tous les non-musulmans d’un autre.
Le nazisme est le digne l’héritier de l’islam qui est en rupture totale avec les deux autres religions monothéistes.
Ce n’est pas par hasard qu’il est encore de nos jours adulé dans le monde musulman et Hitler glorifié, des livres comme Mein Kamp et les Protocoles des Sages de Sion , pamphlet anti-juif, figurent au Hit Parade de la lecture des musulmans et notamment chez les arabes.
Quand à l’épisode de l’engagement massif et inconditionnel des volontaires musulmans au sein des troupes nazies, plus de 60 000 hommes, qui n’est surtout pas d’ordre géostratégique comme se plaisent à l’affirmer les mystificateurs de l’histoire de la collaboration entre le Glaive islamique et la Croix Gammée pour paraphraser Roger Faligot et Rémi Kauffer qui avaient mis à nu et démystifier cette proximité d’essence doctrinaire dans leur excellent livre paru en 1990 : le Croissant et la Croix Gammée : les secrets d’une alliance. Comme on ne peut pas non plus nier les conversions à l’islam des nombreux dignitaires nazis réfugiés dans les pays musulmans et tout particulièrement l’Egypte qui trouvaient certainement dans l’Islam des réponses adéquates à leurs pulsions mortifères, un substitut alimentaire à leur boulimie raciste anti-juive et mysticisme destructeur, viril, violent et nihiliste que dans le christianisme mollasson, une religion pour les faibles, une invention des Juifs pour corrompre le peuple allemand, comme le qualifiait le Chancelier Adolph Hiteler et encore moins le judaïsme, la source de tous ses maux dont la disparition définitive est le seul remède à ses maux.
L’éliminer par tous les moyens pour ne pas le laisser détourner les allemands de leur identité originelle et gangrener leur civilisation. Cet ennemi dont il faut éliminer de la surface de la terre ne pouvait exercer des attraits « spirituels » sur les nazis réfugiés dans les pays arabes qui étaient restés fidèles à l’enseignement de leur Führer l’exécrait religieusement et auquel il associait la propagation de la démocratie, qui n’est pas sans rappeler l’aversion pathologique des islamistes pour la laïcité et la franc maçonnerie.
Pour lui : « le Juif qui apporte avec lui la démocratie a pour but ultime d’asservir les peuples. Par conséquent, le Juif, cette sangsue, doit être exterminé » (der Jude als Blutengel muß ausgerottet werden). », in la Judéophobie des Modernes. Des lumières au Jihad mondial, Odile Jacob.
Eux qui furent toujours son âme damnée n’allait pas suivre une autre voie que celle qui prône le sens du sacrifice de sa vie pour les besoins de sa cause quelle que soit sa légitimité tant qu’elle doit être l’expression majeure du guide-ordonnateur, immatérialisé ou non.
Les musulmans exécutent aveuglement et mécaniquement les ordres d’une figure tutélaire, immatérielle et abstraite qui leur est pourtant interdit de dessiner, et qu’ils dotent pourtant d’attributs humains et pour laquelle tels des Waffen SS ils sont prêts à donner leur vie pour la défendre et la faire triompher.
Tuer et se faire tuer pour ce qu’on croit être son idéal politique ou religieux, avoir une âme soldatesque ou djihadiste, capable de se transformer en bombe humaine, tel est le devoir assigné au bon nazi comme au bon musulman.
Heinrich Himmler en 1943 n’avait pas fait mystère de son islamophilie en disant qu’il n’avait aucune animosité à son égard parce que l’Islam se chargeait lui-même d’instruire les hommes, en leur promettant les prébendes paradisiaques s’ils combattaient avec courage et se font tuer sur le champ de bataille. Une religion d’élevage de soldats fanatisés, complètement lobotomisés et formatés et à la volonté annihilée par les effets de l’endoctrinement religieux. Et comme le disait Himmler, commode et pratique pour un soldat.
Un djihadiste plutôt dont la vaillance n’a de sens que sa mort au service de sa cause.
La traversée du pont qui relie les deux rives idéologiques de l’abomination de l’humanisme et du Juif était dans l’ordre naturel des choses. On se convertit dans ce qu’on croit être la meilleure voie pour soi. Surtout que dans le cas des dignitaires nazis, seul l’Islam et son message belliqueux, cosmique, raciste, antisémite, impérial, suprémaciste, hégémonique, impérial, purificateur, censé purger l’humanité de ses scories judéo-chrétiennes, engendrant un nouvel ordre mondial gouverné par les élus d’Allah et auxquels le reste de l’humanité doit allégeance.
Deux idéologies dont la finalité était et l’est encore (?) la création d’un nouvel homme en opposition respectivement à la catégorie des sous-hommes chez les nazis ou Dhimmis chez les musulmans. Il s’agit plutôt de l’héritage musulman chez les nazis qu’il convient de souligner et non pas de ressemblance entre les deux systèmes de pensée qui chacune à sa façon veut affirmer sa domination sur le monde et la vie des hommes au nom de sa supériorité absolue et intrinsèque.


Boris Cyrulnik: «Les djihadistes me rappellent les nazis»



Boris Cyrulnik est né dans une famille d'immigrés juifs d'Europe centrale et orientale (son père était russo-ukrainien et sa mère polonaise) arrivés en France dans les années 19306. Son patronyme signifie « barbier chirurgien » en russe. Son père, ébéniste7 s'engage dans la Légion étrangère8. L'identité de sa mère semble ne pas être clairement établie, car elle est prénommée tantôt Rosa9,10,11, tantôt Nadia12 selon les sources. Durant l'Occupation, ses parents le confient en 194213 à une pension pour lui éviter d'être arrêté par les nazis, pension qui selon ses dires le placera ensuite à l'Assistance publique bien que ce récit ne soit pas conforté par d'autres sources11. Il y est recueilli par une institutrice bordelaise, Marguerite Farge, qui le cache chez elle rue Adrien-Baysselance8. Mais, le 10 juin 194413,7, au cours d'une rafle, il est regroupé avec d'autres Juifs à la grande synagogue de Bordeaux8. Il dit depuis la fin des années 2000 être parvenu à se cacher dans les toilettes8, évitant ainsi le sort des autres raflés emmenés vers la gare Saint-Jean pour y être déportés, bien que dans un récit antérieur10 il ait dit avoir été délogé de sa cachette, emmené dehors avec les autres et sauvé alors par une infirmière, version confortée par plusieurs autres sources11,14. Il est ensuite pris en charge et caché par un réseau, puis placé comme garçon de ferme, sous le nom de Jean Laborde, jusqu'à la Libération8. Ses parents, eux, meurent en déportation7. Il est recueilli à Paris par une tante maternelle, Dora, qui l'élève. Il déclare plus tard que c'est cette expérience personnelle traumatisante qui l'a poussé à devenir psychiatre7.
 Ça fait soixante-quatre ans que je n’ai rien pu dire, c’est la première fois que je le fais. Je me rappelle, j’habitais ici. Et puis un jour, ou plutôt une nuit – c’était tôt le matin quand j’ai été arrêté –, la rue a été barrée de chaque côté par des soldats en armes. C’étaient des Allemands, mais j’ai été arrêté par la police française.
Il y avait des camions en travers de la rue et puis, devant la porte, une traction avant avec des inspecteurs en civil, des inspecteurs français qui étaient là pour arrêter un enfant de six ans et demi ! » B. C.
Boris Cyrulnik évoque, dans ce livre très personnel, son enfance, son arrestation, son évasion et surtout l’insoumission aux hommes et aux idées.
Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Il est l’auteur d’immenses succès, notamment Un merveilleux malheur, Les Vilains Petits Canards et Autobiographie d’un épouvantail.



Par Robert Habel - 27.08.2014 06:00
Boris Cyrulnik: «Les djihadistes me rappellent les nazis»



Que vous inspirent les guerres qui ravagent l’Irak, Gaza, l’Ukraine?
L’été est meurtrier parce que les idéologies sont redevenues meurtrières. La violence, jusqu’aux années 60, était adaptative. J’ai connu l’époque où les ouvriers travaillaient douze heures par jour et six jours par semaine. Le travail était violent, les rapports sociaux aussi. Quand je suis venu au monde, en 1937, il n’y avait pas de caisse de retraite, pas de sécurité sociale, donc la violence des hommes était une valeur pour s’adapter à la violence du monde. Les femmes méprisaient d’ailleurs les hommes non violents. Elles les appelaient femmelettes, omelettes… Les mères méprisaient leur fils s’il n’était pas bagarreur. Et puis, après les années 60, il y a eu la croissance économique et l’émergence des droits de l’homme. On s’est demandé alors si la violence était vraiment, dans notre société, une manière de vivre ensemble et d’être heureux.

La violence a commencé à être mal vue?
La violence n’était plus adaptée à un contexte de paix. On s’est rendu compte qu’elle n’apportait que du malheur: violence conjugale, violence familiale, violence culturelle, violence de la guerre. La violence que l’on voit ressurgir aujourd’hui n’est pas due à une réadaptation à un contexte de violence, mais à l’émergence d’une idéologie totalitaire: l’islamisme, le djihadisme. On voit réapparaître la violence la plus effroyable pour défendre un Dieu. C’est un retour à la barbarie.
En Irak, les djihadistes de l’Etat islamique ont une logique purement nazie: ils exterminent les autres, qu’ils soient chiites, alaouites, yazidis, chrétiens…
On retrouve le nazisme des années 30: les mêmes mots, les mêmes phrases, les mêmes images. Les islamistes répètent un discours totalitaire: il n’y a qu’un Dieu et il n’y a qu’une vérité, c’est la nôtre, c’est celle de notre chef. Si vous ne vous soumettez pas, vous n’avez pas le droit d’exister. Mais si moi, djihadiste, je tue un enfant, c’est pour la gloire d’Allah, ce n’est pas grave. La gloire d’Allah est quand même supérieure à la mort de 1000 enfants!

Les islamistes tuent sans états d’âme?
Il y a une formule qui s’applique bien en l’occurrence, c’est celle de La Boétie, le copain de Montaigne. Il parle du bonheur dans la servitude volontaire. Pourquoi les hommes éprouvent-ils un tel bonheur à se soumettre? Parce que dès qu’on s’engage dans un groupe, que ce soit chez les nazis, les communistes ou les djihadistes, on n’a plus d’angoisse. Tous les criminels de guerre disent la même chose: «Je n’ai fait qu’obéir, donc je ne suis responsable de rien.» Cette perte de jugement apporte un grand bénéfice psychologique. C’est un tranquillisant.

Vous avez vécu ce face-à-face avec le mal, à 6  ans, quand vous avez été arrêté par les nazis à Bordeaux, mais vous avez réussi à vous échapper.
Je suis juif et j’ai été arrêté pour être envoyé à Auschwitz, à l’âge de 6 ans et demi. La dame qui me cachait a dit au milicien nazi: «Si vous le laissez vivre, on ne lui dira pas qu’il est juif», mais il a répondu: «Si on le laisse grandir, il deviendra un ennemi de Hitler.» C’est ce qu’on dit aujourd’hui aux djihadistes: «Tuez-les tous!»

Le djihadiste prend du plaisir à égorger un enfant ou un journaliste?
Il trouve son bonheur dans la servitude. Il sait aussi que, s’il ne l’égorge pas, il sera obligé de quitter son groupe. Si vous répétez comme un perroquet la voix du maître, du chef vénéré, tout ira bien pour vous. Mais si vous ne répétez pas exactement la voix du maître, ou si vous ne faites pas exactement ce qu’il veut, vous serez liquidé.

Les islamistes enlèvent les femmes pour les vendre comme esclaves. D’où vient cette haine des femmes?
La religion qui a le plus protégé les femmes, c’est le christianisme, parce qu’il y avait la Vierge Marie. J’ai un peu de mal à comprendre la violence des djihadistes contre les femmes, de même que j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi il y a tant de femmes qui sont séduites par les djihadistes.

C’est encore la passion de la servitude?
Ça me rappelle le nazisme, là aussi. Les nazis avaient un mépris incroyable pour les femmes: ils les traitaient de juments, de poules. Pourquoi ont-elles voté pour le nazisme? Parce que le nazisme leur promettait mille ans de bonheur. Le même discours que les djihadistes! Si vous vous voilez, vous serez une femme vertueuse, on va vous respecter, vous serez plus près de Dieu. Beaucoup de femmes appellent cela le féminisme djihadiste. Vous comprenez cela, vous?

Les femmes esclaves sont réservées au chef ou livrées au groupe de combattants?
Lévi-Strauss disait qu’on fait circuler les femmes pour faire du social. On les marie au gré des nécessités: tu épouseras Untel parce qu’il a un champ voisin du mien, parce que c’est le fils d’un roi qui nous permettra d’éviter la guerre… En donnant les femmes, on assure la paix sociale. Mais ça implique que la personnalité des femmes n’existe pas. C’est encore plus vrai pour les femmes réduites en esclavage.

Comment des filles qui ont vécu en France peuvent-elles sombrer dans l’islamisme?
La faute de notre démocratie, c’est de ne pas avoir assez respecté les origines des gens, qu’ils soient Maghrébins, Polonais, juifs ou Africains. Il y a un phénomène de déculturation, une amputation de la personnalité. Ils vivent en France, donc ils doivent apprendre la langue, respecter les lois et même les rituels, y compris dans le domaine de l’habillement, qui est un langage commun. Mais il faudrait leur dire aussi: «Soyez fiers de vos parents, de vos grands-parents, de votre histoire.»

Les djihadistes tuent, mais ont aussi le goût du martyre.
Les chrétiens ont gagné leurs galons quand ils ont été persécutés, à partir du quatrième siècle. Toute l’imagerie chrétienne est fondée sur la persécution: au départ, il y a quand même un homme qui est crucifié! Se dire persécuté, aujourd’hui, c’est provoquer l’indignation qui va rallier toutes les braves âmes. Depuis la guerre de 1967 où les Israéliens ont été incroyablement vainqueurs, j’appelle cela malheur aux vainqueurs! Dans notre culture qui refuse la violence, on ne s’identifie plus aux vainqueurs, mais aux vaincus.

Le massacre de Gaza, où plus de 2000 Palestiniens ont été tués, c’est une défaite pour Israël?
C’est une victoire militaire, mais une défaite sur le plan émotionnel. Quand je vais en Israël, que me disent les Israéliens? On est obligés de se défendre comme cela, parce que, de toute façon, on ne peut pas être haïs davantage. Les bombardements israéliens dans la bande de Gaza étaient insupportables à voir, ils ont touché des êtres humains, des femmes, des enfants, mais il faut dire aussi qu’en Cisjordanie il y a une croissance de 5%, des bourses pour les étudiants palestiniens… Ce qu’on voit à la télévision, c’est la manipulation de l’émotion, comme les nazis le faisaient quand ils montraient des gros juifs avec un cigare et un haut-de-forme, assis sur des paquets de dollars.

Pourquoi cette régression intégriste qui enflamme la région?
C’est la victoire de la pensée paresseuse. Le mot que répètent les djihadistes, c’est humiliation. L’humiliation des Allemands au traité de Versailles a été récupérée par Hitler pour légitimer le nazisme. Les djihadistes parlent tout le temps de l’humiliation. Se présenter en victime, c’est une manière de légitimer sa propre violence. C’est comme dans les cours de récréation: «C’est lui qui a commencé, Madame, je n’ai fait que me défendre.»

Le djihadiste qui va se faire exploser en Irak, il va au bout de la soumission et du plaisir?
Oui, il y a une érotisation de la mort. Les groupes d’extrême droite ont toujours érotisé la mort. Quand l’écrivain japonais Mishima se fait seppuku, c’est son meilleur ami qui lui tranche la tête. C’était son amant. Se faire décapiter par celui qu’on aime, ce n’est pas beau? (Sourire.)

Il y a une homosexualité refoulée chez les djihadistes?
Si vous dites cela à un djihadiste, votre espérance de vie sera très brève! (Rire.) Lacan a parlé d’un refoulement sexuel tel qu’il mène à l’intégrisme religieux. Je pense que les djihadistes aiment la mort. Les SS disaient: «Vive la mort!» Eux, ils aiment la mort, celle qu’ils donnent et celle qu’ils reçoivent. C’est un acte d’érotisme sadique. D’ailleurs, il y a des mises en scène sadiques: la décapitation, le goût de l’image que l’on retrouve aussi chez les pédophiles.

Vous n’êtes pas surpris par le silence des féministes européennes face au sort des femmes?
Depuis quand s’indigne-t-on du massacre des chrétiens et des chrétiennes? Depuis quelques jours! Depuis quand dure-t-il? Depuis vingt ou trente ans. Pourquoi a-t-on laissé se développer le mouvement djihadiste, qui est une menace totalitaire planétaire?

Pourquoi ce retour de la barbarie?
Je pense qu’on ne sait pas vivre en paix. On est plus doué pour vivre dans la guerre, même si ça nous fait souffrir, que pour vivre dans la paix. Parce que pour vivre en paix, il faut prendre l’initiative du bonheur. Il faut organiser des fêtes, il faut parler gentiment, il faut chercher à comprendre l’autre, cet autre qui n’a pas la même couleur de peau que moi, pas la même religion, pas le même niveau social. Je dois me décentrer empathiquement de qui je suis pour me représenter qui il est.

Le djihadiste n’est pas dans cet état d’esprit.
La seule chose qu’il fait, c’est de dire: «J’ai raison et j’impose ma loi.» La preuve qu’on ne sait pas vivre en paix, c’est qu’en période de paix les garçons passent leur temps à se mettre en danger. Ils se lancent d’un pont avec un élastique et, ensuite, ils sont en pleine euphorie. On a besoin de danger, on a besoin d’excès. Le jour où je me suis balancé du pont, j’ai été plus fort que ma peur.

Vous ressentez une forme d’angoisse devant l’évolution du monde?
Une angoisse, non, mais plutôt une immense tristesse. Parce que j’ai déjà connu cela dans mon enfance et, maintenant que je marche vers ma 78e année, je vois réapparaître le même processus sous un autre nom. Tous nos efforts de paix, tous nos efforts d’égalité entre nous et avec les femmes, je vois qu’ils sont désormais menacés. Tristesse, désespoir… Ce n’est pas une angoisse, c’est de l’ordre du désespoir.

Mais vous gardez espoir?
Les tyrans finissent toujours par mourir. Si les djihadistes imposent leur terreur, il y aura des gens intelligents qui vont s’organiser, qui vont faire un réseau de résistance, érotiser leur courage, érotiser leur résistance. On aura un nouveau cycle, de nouveaux héros, de nouveaux résistants. Et dans vingt ans, les djihadistes seront finalement vaincus. On fera de belles pièces de théâtre et de beaux récits mythiques pour glorifier leur combat, comme on en fait aujourd’hui pour glorifier ceux qui ont résisté au nazisme.

Les Américains et les Français ont pris fait et cause, d’emblée, pour la révolte contre le régime laïc d’Assad. Ce n’était pas une faute?
Bien sûr! Je ne suis pas très expert en politique, mais je connais bien les pays arabes où je vais très souvent. Si George Bush m’avait téléphoné, je lui aurais dit de ne pas aller en Irak. Il ne m’a pas téléphoné, il est allé en Irak et il a déstabilisé tout l’équilibre fragile de la région.

Vous êtes croyant?
Non.

Mais vous êtes attaché à la tradition juive?
Non. Je la connais à peine. Je suis juif parce que mes parents l’étaient et parce que, si je ne le disais pas, j’aurais l’impression de les trahir.

Les victimes des islamistes pourront-elles surmonter leur traumatisme?
Oui, c’est le principe de la résilience. Quand j’ai échappé aux nazis, j’avais 6 ans et demi. Dans mon esprit d’enfant, j’avais triomphé de l’armée allemande. J’étais plus fort que l’armée allemande! J’en étais fier et ça m’a beaucoup aidé dans la vie. Les épreuves les plus terribles nous donnent aussi de la force.